Le développement durable au cœur du REM
Le REM est un projet d'envergure qui redéfinit la mobilité urbaine dans le Grand Montréal.
Réalisé par CDPQ Infra, ce métro léger 100% automatisé s’étendra à terme sur 67 km dans le Grand Montréal et reliera plusieurs points stratégiques comme le centre-ville et l’aéroport Montréal-Trudeau.
« Ce projet s’inscrit dans les objectifs de décarbonation des gouvernements fédéral et provincial, qui souhaitent réduire de façon significative les émissions de GES. De plus, le gouvernement du Québec s’est engagé dans une stratégie d’électrification des transports pour laquelle le REM constitue un atout majeur.
Chez CDPQ Infra, nous sommes convaincus que le développement d’infrastructures de transport public adaptées aux besoins des populations est une solution essentielle pour soutenir l’atteinte de nos objectifs collectifs. »
Développement économique
- Plus de 19 500 unités d’habitations
construites ou en planification situées près d’une station, depuis 2018. - 89% des dépenses en construction ont été réalisées au Québec.
Environnement
- Un programme de compensation environnementale comprenant 4 volets a été déployé :
terres agricoles, milieux humides, plantations forestières et espèces fauniques et floristiques à statut. - 250 000 arbres seront plantés d’ici fin 2025
pour compenser certaines émissions de GES liées à la construction du REM.
Patrimoine et communauté
- 7,8 millions $ consacrés à l’intégration d’œuvres d’art
pour le REM dans le cadre du programme d’art public nommé UNIR. - 66 interventions archéologiques
réalisées le long du parcours du REM, permettant de documenter la présence de vestiges et préserver ainsi le patrimoine archéologique.
Décarboner les transports
- Au cours des 25 premières années de service du réseau complet, le REM permettra d’éviter près de 100 000 tonnes de CO2 équivalent par année.
- Le REM est un réseau structurant, réfléchi de façon à mailler le réseau avec l’offre de transport existant (métro, autobus, réseaux actifs), maximisant ainsi l’utilisation du transport collectif.
Mise sur des pratiques d'écoconception
- Les stations du REM sont conçues avec des matériaux renouvelables comme le bois lamellé-croisé qui provient de Chibougamau, au Québec.
- La température en station mise sur des stratégies qui permettent de minimiser les demandes énergétiques comme le chauffage ou la climatisation. Le verre fritté des vitres, par exemple, réduit la pénétration des rayons solaires et minimise les collisions avec les oiseaux.
- Des espaces végétalisés sont aménagés près des stations du REM avec des espèces indigènes qui nécessitent peu d’entretien et aident à la gestion des eaux de ruissellement.
Déployer des mesures concrètes pour la protection de la biodiversité et des milieux naturels
- Mise en place de passages fauniques pour permettre à la faune de se déplacer de façon sécuritaire de part et d’autre du réseau, favorisant ainsi la connectivité écologique.
- Fiducie agricole REM créée en partenariat avec l’UPA, qui a permis à ce jour l’acquisition de 45 hectares de terres agricoles (contribution de 2,9 millions de dollars par CDPQ Infra)
- Création d’aménagements de 2,8 hectares en collaboration avec la communauté mohawk de Kahnawà:ke pour créer de nouveaux milieux humides et des habitats pour les espèces fauniques à statut comme les couleuvres brunes et les tortues.
Faire une gestion responsable des matières résiduelles
- 100 000 tonnes de roc excavé revalorisé pour produire du granulat neuf dont une partie pour la construction du REM. Le reste a été envoyé chez un fournisseur pour être concassé et réutilisé dans la fabrication du béton.
- Dépassement des cibles de recyclage des matériaux avec un total de 147 000 tonnes de matières résiduelles traitées en date de décembre 2023.
Aller plus loin
Rapport de développement durable CDPQ Infra 2023