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Filets

Michelle Bui

Station Sainte-Dorothée

L'œuvre Filets, un triptyque photographique de Michelle Bui.
L'œuvre Filets, un triptyque photographique de Michelle Bui.
L'œuvre Filets, un triptyque photographique de Michelle Bui.
L'œuvre Filets, un triptyque photographique de Michelle Bui.
L'œuvre Filets, un triptyque photographique de Michelle Bui.
L'œuvre Filets, un triptyque photographique de Michelle Bui.
L'œuvre Filets, un triptyque photographique de Michelle Bui.
L'œuvre Filets, un triptyque photographique de Michelle Bui.
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Portrait de Michelle Bui Portrait de Michelle Bui © Jill Schweber

L’artiste : Michelle Bui

Michelle Bui est une artiste visuelle formée à Montréal et à Paris. Ses œuvres, exposées partout au Canada et figurant dans les collections de nombreuses institutions, se distinguent par l’expérience multisensorielle qu’elles proposent au public. L’artiste y interroge notre rapport à la consommation et notre relation avec les objets du quotidien.

À propos de l’œuvre       

Filets est un triptyque photographique de Michelle Bui installé dans la station Sainte-Dorothée du REM.  

Son œuvre aux couleurs vibrantes présente des objets de prime abord arbitraires ou anodins rassemblés au hasard des rencontres dans un filet métaphorique. Ces objets – fragments botaniques, matières plastiques – s’y fondent et s’y réinventent en un ensemble fluide et organique.

L’œuvre devient le théâtre d’un jeu de mimétisme. Des sacs en plastique prennent les plis des collerettes des pétales de rose. Des corps d’insectes se transforment et illuminent le regard comme celui des perles. Des cailloux lisses et mouillés se métamorphosent en bonbons. Des ballons dégonflés deviennent des nénuphars iridescents. Chaque objet, peu importe son origine, devient porteur de poésie.  

Le filet fait office d’archive en perpétuelle transformation. Dans sa capacité à se muer, il invite les personnes qui transitent par la station à réimaginer ce qu’ils voient et à se laisser voguer ailleurs, dans un espace où le familier devient étranger et où l’éphémère devient durable.

« Pour l’œuvre Filets, j’ai sélectionné des objets, des matières et des fragments végétaux – ramassés au fil de l’été, dans mon jardin et les ruelles. Je me suis interrogée sur la place qu’ils occuperont dans 20, 50 ou 75 ans. Seront-ils encore là, ou déjà disparus? En pensant à la relation que les générations futures entretiendront avec ces choses ordinaires, j’ai voulu en révéler le potentiel de ravissement et de poésie. L’œuvre reflète, par cette accumulation, les récits mineurs qui composent notre quotidien en 2025. »  

UNIR