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Mars

Patrick Bernatchez

Station Deux-Montagnes

Mars est une sculpture en marbre blanc longue d’une quinzaine de mètres.
Mars est une sculpture en marbre blanc longue d’une quinzaine de mètres.
Mars est une sculpture en marbre blanc longue d’une quinzaine de mètres.
Mars est une sculpture en marbre blanc longue d’une quinzaine de mètres.
Mars est une sculpture en marbre blanc longue d’une quinzaine de mètres.
Mars est une sculpture en marbre blanc longue d’une quinzaine de mètres.
Mars est une sculpture en marbre blanc longue d’une quinzaine de mètres.
Mars est une sculpture en marbre blanc longue d’une quinzaine de mètres.
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Portrait de Patrick Bernatchez

L’artiste : Patrick Bernatchez

Patrick Bernatchez est un artiste autodidacte multidisciplinaire qui vit et travaille à Montréal. Son travail témoigne de sa réflexion sur le temps et de l’intérêt qu’il porte à la nordicité, aux facteurs climatiques et à divers sujets de nature dystopique. Ses œuvres figurent dans les collections de nombreuses institutions publiques et privées, en plus d’avoir fait l’objet d’expositions individuelles et collectives au Canada, en Europe, aux États-Unis et en Australie. 

À propos de l’œuvre

Mars est une sculpture en marbre blanc longue d’une quinzaine de mètres installée sur le site extérieur de la station Deux-Montagnes du REM.  

L’œuvre monumentale rappelle un paysage ou un amoncellement de neige en période de dégel, quelque part entre hiver et printemps. Empruntant sa forme à celle d’un véritable iceberg, elle évoque notre nordicité, la nature et l’incidence de l’homme sur cette dernière.

Divers objets transpercent le marbre : un vélo, un ballon, une balle, un lampadaire, le rétroviseur d’une voiture. Ces objets coulés dans le bronze sont autant de traces familières de l’activité humaine. Ce choix de matériau résonne d’ailleurs avec l’histoire, rappelant certains des plus anciens outils que l’humanité a conçus.  

Au fil de l’année, l’œuvre caméléon se transforme. À l’hiver, elle s’estompe sous la neige et se confond au paysage. Au printemps, elle réémerge et devient la pièce maîtresse d’un jardin public. Au cœur de l’été, elle invite les passants et passantes à s’y poser à l’ombre des arbres. À l’automne, elle s’assume anachronique jusqu’aux premières neiges, lorsque le jeu des illusions reprend. La mise en abyme continue, rythmée par le cycle des saisons.