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Le Mont habité

Manuel Mathieu

Station Édouard-Montpetit

Le Mont habité, œuvre composée de cinq tableaux mosaïques, par Manuel Mathieu.
Le Mont habité, œuvre composée de cinq tableaux mosaïques, par Manuel Mathieu.
Le Mont habité, œuvre composée de cinq tableaux mosaïques, par Manuel Mathieu.
Le Mont habité, œuvre composée de cinq tableaux mosaïques, par Manuel Mathieu.
Le Mont habité, œuvre composée de cinq tableaux mosaïques, par Manuel Mathieu.
Le Mont habité, œuvre composée de cinq tableaux mosaïques, par Manuel Mathieu.
Le Mont habité, œuvre composée de cinq tableaux mosaïques, par Manuel Mathieu.
Le Mont habité, œuvre composée de cinq tableaux mosaïques, par Manuel Mathieu.
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Portrait de Manuel Mathieu

L’artiste : Manuel Mathieu

Manuel Mathieu est un artiste multidisciplinaire montréalais d’origine haïtienne. Ses œuvres s’alimentent de la tension qui existe entre son héritage haïtien d’une culture construite autour d’une pratique artistique spirituelle et autodidacte, et sa formation formelle en arts visuels. Ses peintures oscillent entre l’abstraction et la figuration et ses sujets proviennent souvent d’une anecdote, d’un cliché culturel ou d’un souvenir de sa jeunesse en Haïti.

À propos de l’œuvre     

La station Édouard-Montpetit se distingue en étant la plus profonde au Canada, et la deuxième plus profonde en Amérique du Nord. Manuel Mathieu fait écho et cet ancrage en profondeur du REM dans son œuvre Le Mont habité.

Pour réaliser son œuvre composée de cinq tableaux, Manuel Mathieu s’est inspiré du type de roche, le gabbro, dans lequel la station est creusée. C’est à partir d’observations au microscope et d’analyses effectuées sur des échantillons de gabbro que l’artiste a choisi les matières et couleurs qui composent son œuvre et cette forme de la mosaïque. 

Par cette démarche, Manuel Mathieu met en valeur ce qui nous précède et nous survivra : la force de la pierre, son caractère intemporel, son héritage géologique. Les passagers et passagères qui s’attardent devant ses tableaux avant de descendre dans les profondeurs de la station pourraient d’ailleurs y reconnaître leur propre perception du monde extérieur et les fragments de mémoire de paysages qu’ils ont pu observer.

Ces premières mosaïques de Manuel Mathieu font écho au reste de son œuvre, à commencer par sa peinture vibrante, colorée et empreinte de lyrisme.

« Devant cette place que nous nous sommes taillée dans le mont Royal, dans cette grosse masse de gabbro, je me suis tout de suite demandé comment souligner de manière poétique la présence de cette pierre que nous avons maintenant sous nos yeux. »

UNIR