Retour sur les analyses de bruit pour les antennes Deux-Montagnes et Anse-à-l’Orme
Environnement
Publiée le
Lors de l’été 2024, notre équipe a créé des occasions de rencontres et d’échanges avec le public afin d’expliquer comment nous allions profiter du début de la circulation du REM sur les antennes Deux-Montagnes et Anse-à-l’Orme pour mener des analyses complémentaires sur le bruit du REM en exploitation.
Aujourd’hui, des constats ont été tirés de cette campagne de mesures sonores complémentaires effectuée durant les derniers mois. En voici la synthèse.
La démarche en bref
La démarche globale d’analyse du bruit pour le projet REM comporte plusieurs étapes qui ont débuté en 2018.
Toutefois, lorsque les premiers trains ont circulé sur l’antenne Rive-Sud en 2023, il s’est avéré nécessaire de valider les données prises en compte au début de la démarche grâce à des analyses complémentaires sur le terrain. C’est donc cette approche que nous avons déployée pour le reste du réseau.
Menée par SYSTRA, une firme spécialisée en ingénierie ferroviaire et en acoustique, les objectifs de cette campagne de mesures sonores complémentaires étaient de mesurer le bruit réel du passage du REM pour identifier si des mesures d’atténuation additionnelles étaient à prévoir.
À l’issue de cette campagne, deux constats sont ressortis :
- D’abord, les mesures d’atténuation déjà déployées, comme les murs antibruit en panneaux préfabriqués et le meulage des voies réalisé en 2024, démontrent leur efficacité.
- Ensuite, SYSTRA a identifié quelques secteurs pour lesquels les mesures d’atténuation sonores doivent être bonifiées.
Localisation de l’ensemble des mesures d’atténuation actuelles et à venir dans ces secteurs .
Localisation de l’ensemble des mesures d’atténuation actuelles et à venir dans ces secteurs .
Localisation de l’ensemble des mesures d’atténuation actuelles et à venir dans ces secteurs .
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Des mesures d’atténuation complémentaires
En parallèle des relevés sonores, SYSTRA a profité de cette période d’essais pour tester plusieurs équipements pouvant servir à réduire l’impact sonore du REM, afin de valider leur efficacité sur les antennes Deux-Montagnes et Anse-à-l’Orme.
Finalement, comme ce fut le cas sur l’antenne Rive-Sud, deux mesures d’atténuation ont été retenues :
Les absorbeurs dynamiques : à l’image des absorbeurs installés sur l’antenne Rive-sud, les tests ont démontré que cet équipement installé directement sur le rail est optimal, dans les contextes qui s’y prêtent, pour absorber les vibrations des rails et réduire le bruit de roulement sur les ponts et les structures aériennes.
Le mur antibruit : le mur antibruit est un obstacle physique en bord de voie qui permet de réduire la propagation du bruit. Plusieurs murs ont déjà été installés sur le réseau, aux endroits identifiés par la modélisation initiale. Toutefois, des ajustements seront apportés à certains endroits, comme sur l’Île-Bigras, à Deux-Montagnes, dans l’arrondissement de Saint-Laurent, ou bien encore à Ville de Mont-Royal.
Photo d'absorbeurs dynamiques © Poly Corp INC
Le saviez-vous ?
Parmi les murs antibruit qui seront installés, un mur en gabion fera son apparition sur le réseau. Qu’est qu’un mur en gabion?
Un mur en gabion est constitué de plusieurs treillis métalliques remplis de pierres (gabions), avec du béton au centre. Tout comme les murs antibruit faits de panneaux préfabriqués que l’on retrouve ailleurs sur le réseau, le mur en gabion permet de réduire l’impact sonore pour le secteur qu’il protège, en plus de faciliter leur installation dans un environnement complexe.
Nos équipes s’affairent déjà pour que ces mesures, qui sont en cours d’installation, soient finalisées dans le courant des prochains mois.
Une fois le REM en circulation, le processus de suivi sonore se mettra en place, afin de vérifier l’efficacité dans le temps de l’ensemble des mesures d’atténuation installées sur le réseau du REM.
